Comédie baroque
LE MARCHAND DE VENISE
De WILLIAM SHAKESPEARE
Jeudi 11 janvier 2018 à 20h30
Gare du Midi
Durée : 1h30
Mise en scène : Pascal Faber
Traduction : Florence Lecorre-Person
Adaptation : Pascal Faber et Florence Lecorre-Person
Lumières : Sébastien Lanoue
Costumes : Madeleine Lhopitallier
Chant : Raphaëlle Cohen
Univers sonore : Jeanne Signé
Production : COMPAGNIE 13
Avec : Michel Papineschi, Philippe Blondelle , Séverine Cojanot, Frédéric Jeannot, Régis Vlachos, Charlotte Zotto.
L’intrigue tient en quelques mots : Antonio emprunte 3000 ducats à l’usurier juif Shylock afin d’aider son ami, Bassanio, à conquérir la belle et riche Portia, à l’issue de l’épreuve des coffres d’or, d’argent et de plomb. Antonio ne pouvant rembourser la somme, Shylock exige que soit prélevée une livre de chair sur le corps de son débiteur. Le drame se dénouera dans la félicité grâce à l’ingéniosité de Portia.
« Dans Le Marchand de Venise comme dans d’autres pièces de Shakespeare, l’ambiguïté est au centre de l’œuvre. Il y a des mises en regard et des jeux d’ironie : Shylock vu par les chrétiens, et les chrétiens vus par Shylock. Mais quel est le point de vue de Shakespeare ? Il n’y a pas de point de vue de Shakespeare. Il y a une pièce. »
Jean-Michel Déprats
« Le charme du Marchand de Venise est de proposer une galerie de personnages qui sont tous troubles et ambivalents, attachants et haïssables à la fois…
J’ai voulu confronter sur scène non pas un débat d’idées mais des êtres humains avec toutes leurs différences, leurs extrêmes, leurs douleurs, et concentrer mon point de vue sur l’histoire racontée par Shakespeare.
Mais il est évident que le débat aura lieu, et c’est tant mieux. »
Pascal Faber
LE MONDE :
« Un spectacle, qui en nous faisant grâce de la démesure, donne libre cours aux spectateurs d’être touchés simplement par ces vagues réfléchissantes de la parole, à la portée de nos mirages, de nos humeurs les plus ordinaires, irrésolues ou fatidiques, et qui témoigne de l’intemporalité de Shakespeare, sinon de son actualité. »
Le JDD :
« Cela va vite, c’est moderne, c’est Shakespeare aujourd’hui et maintenant. »
LES TROIS COUPS :
« Immense Michel Papineschi. Le plus bel hommage que l’on aurait pu imaginer à Shylock. »
CULTURE TOPS :
« Une mise en scène subtile et percutante. Les acteurs sont parfaits, entre légèreté et gravité. »
FROGGY’S DELIGHT :
« Une réussite absolue. Voilà du théâtre comme on l’aime. »
GILLES COSTAZ :
« C’est un Marchand de Venise où tout est mis en lumière avec le minimum de moyens et d’effets, dans sa double vérité de joyeuse tragédie avec laquelle on se débattra jusqu’à la fin des temps. Shakespeare aime-t-il ou hait-il Shylock ? Le spectacle de Pascal Faber et de ses comédiens permet d’aimer tous les personnages et de poursuivre notre réflexion sur cette troublante tragi-comédie. »
THÉÂTROTHÈQUE :
« Subtilité et intelligence. Le Marchand de Venise de Pascal Faber réveille un théâtre de débat. »
Photos: