La promesse de l’aube

Biographie romanesque

LA PROMESSE DE L’AUBE

DE ROMAIN GARY

JEUDI 7 ET VENDREDI 8 NOVEMBRE 2019
LE COLISEE . 20H30
Durée : 1h15

Adaptation et mise en scène : Cyril Brisse
Lumières : Nicolas Faucheux

Production : COMPAGNIES DES ILS ET DES ELLES et FRANCE CONNEXION

Avec : Céline Dupuis et Stéphane Hervé

Actrice ratée, Mina a placé tous ses espoirs dans la réussite de son fils : c’est l’œuvre d’une vie, pour laquelle elle sacrifie tout. Elle ne manque pas d’ambition pour son fils, le futur Romain Gary : « Tu seras un héros, ambassadeur de France, tu seras Victor Hugo, tu seras prix Nobel ! ». L’enfant, devenu adulte, n’aura de cesse d’offrir à sa mère ce dont elle a rêvé pour lui : « Ma mère avait besoin de merveilleux ».
Toute sa vie, il se consacrera pleinement à la réalisation du dessein maternel et il tiendra toutes ses promesses : il sera héros de guerre, ambassadeur de France et Prix Goncourt. « Ce fut seulement aux abords de la quarantaine que je commençai à comprendre. Il n’est pas bon d’être tellement aimé, si jeune, si tôt. Ça vous donne de mauvaises habitudes. On croit que c’est arrivé. On croit que ça existe ailleurs, que ça peut se retrouver. On compte là-dessus. On regarde, on espère, on attend.
Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. On est obligé ensuite de manger froid jusqu’à la fin de ses jours. Après cela, chaque fois qu’une femme vous prend dans ses bras et vous serre sur son cœur, ce ne sont plus que des condoléances. On revient toujours gueuler sur la tombe de sa mère comme un chien abandonné… »

LA PETITE REVUE
« L’adaptation du roman de Romain Gary réalisée par Cyril Brisse se concentre sur cette relation hors norme. Le récit, limpide, oscillant entre humour (les premières tentatives de Mina pour faire de son fils un artiste) et gravité, se révèle très théâtral.
Céline Dupuis incarne avec beaucoup d’humanité et de nuance, Mina, cette mère courageuse et dévouée, possessive et envahissante. Face à elle, Stéphane Hervé est très touchant, faisant du romancier pourtant quadragénaire, un éternel enfant face à sa mère. Leur tandem fusionnel et tendre fonctionne à merveille. On sort ému par la beauté du texte et la force de l’interprétation. »

LA NOUVELLE REPUBLIQUE DU CENTRE
« L’histoire est subtilement découpée pour le théâtre et évoque les folles ambitions de Mina, actrice russe généreuse et extravagante, pour son fils. Avec beaucoup de talent, d’humour et de tendresse, tout en nuances et retenue pour l’un, fantaisie et extravagance pour l’autre, les deux acteurs savent transmettre toute l’énergie, le sel et l’émotion du roman de Romain Gary »

Photos

 

 

 

 

 

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