Vienne 1913

Drame

VIENNE 1913


D’après Alain DIDIER-WEILL

JEUDI 21 MARS 2024
GARE DU MIDI – 20H30
Durée : 1H25

Mise en scène : Jean-Luc Paliès
Dramaturgie et adaptation : Louise Doutreligne
Costumes : Madeleine Nys
Scénographie : Lucas Jimenez
Création lumières : Jean-Maurice Dutriaux
Musique sur verre : Catherine Brisset

Production : INFLUENSCÈNES, SERGE PAUMIER PRODUCTION, SCÈNES &CIES.

Avec : Jean-Luc Paliès, William Mesguich, Oscar Clark, Nathalie Lucas, Alain Guillo, Claudine Fiévet, Estelle Andrea, Magali Paliès ou Sophie Leleu (chant), Catherine Brisset (musique sur verre)

Vienne, à la veille de la première guerre mondiale, les prémices du pire.
Hugo Von Klast, membre de l’aristocratie viennoise, vient rencontrer Freud pour tenter de se guérir de sa phobie antisémite. Dans le même temps, sur un banc d’un parc du Prater, un jeune homme pauvre fête, seul, ses vingt ans. Il suit des cours aux Beaux-Arts et signe ses dessins Adolf. Les deux jeunes gens vont se rencontrer, se confronter à de nombreux aspects de la société viennoise, croiser des figures majeures de ces temps dont Klimt et se forger des idéaux définitifs.

L’adaptation de Louise Doutreligne fait de la pièce d’Alain Didier-Weill une sorte de requiem implacable qui remonte aux sources du mal et démonte les mécanismes sociaux et psychologiques qui aboutissent à l’horreur. On se concentre sur le cœur des problématiques de la construction des fanatismes et de l’antisémitisme, de ses origines et développement…en préservant humour et force.

La mise en scène magistrale fait le choix d’une rigueur sans faille où tout est calculé au cordeau : jeu contenu et hiératique des comédiens, dispositifs scéniques qui empruntent à l’art pictural et cinématographique, lumières sculptant les visages et l’espace, chant sur des partitions de Mahler et Schoenberg, musique sur verre … Des correspondances s’établissent aussi entre notre époque et cette période où se préparait le pire et nous rappellent, comme le disait Brecht, qu’« est toujours fécond le ventre de la bête immonde ».

LIBERATION
« Regards croisés dans Vienne 1913 : beaux, troublants, émouvants… comme les vifs acteurs vus et l’intelligence des mots entendus… »

SYMANEWS
« Mis en scène par Jean-Luc Paliès, ce spectacle analyse avec beaucoup d’intelligence le cheminement idéologique du Fürher afin de comprendre – ou du moins d’expliquer – la construction du monstre. »

REGARTS
« Louise Doutreligne a su épurer le texte d’Alain Didier-Weill, lui donner tout son ressort, en extraire l’essentiel que Jean Luc Paliés a sublimé dans une pièce admirable. Le climat, les mots et les musiques sont là pour nous tenir en attente, nous ressentons les soubresauts annonciateurs d’un terrible carnage, mais c’est ainsi, le monstre gagne du terrain et nous restons impuissants. Les acteurs sont tous merveilleux, chacun apportant sa touche, son bémol. Pour nous permettre de ressentir tant la complexité que l’évolution inéluctable d’une ville qui va bientôt sombrer. »

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