L’amant

Comédie cruelle 

L’AMANT 

D’HAROLD PINTER 

Jeudi 3  et vendredi 4 mai 2018 à 20h30
Le Colisée
Durée : 1h20
Mise en scène : Marie-Aline Cresson
Scénographie, costumes : Macac
Décors : Marie-Laure Bruneau
Lumières : Florent Barnaud
Production : I.D PRODUCTION-ISABELLE DECROIX

Avec : Laure Portier et Sébastien Rajon

Sarah et Richard forment un beau couple. Mariés depuis 10 ans, leur amour semble sans tache. Ils ont trouvé l’équilibre dans l’infidélité. D’un commun accord, Sarah reçoit son amant plusieurs après-midi par semaine et Richard est prié de ne rentrer qu’après le départ de ce dernier…

Leur transparence nous plonge dans un malaise qui ne cesse de croître tout au long de la pièce. Car qui sont- ils vraiment ? Qui est cet amant qui offre une parenthèse expiatoire ? Et qui sommes-nous, nous spectateurs ? Témoins ? Complices ? Que nous révèle cette mascarade ? Car c’en est une, n’est- ce pas ?

Frôlant l’absurde, le texte de Pinter, aux dialogues quotidiennement subtils, nous balade du vaudeville au thriller psychologique pour révéler une vérité nue…

« Prix Nobel de Littérature en 2005 Harold Pinter « découvre l’abîme sous les bavardages et se force un passage dans les pièces closes de l’oppression » (Communiqué du Secrétaire Perpétuel de l’Académie

Suédoise.) D’apparence classique, voire même naturaliste, L’Amant  peut être une comédie de boulevard, avec le mari, la femme, l’amant, et même quelques portes qui claquent. Mais il peut également s’agir d’un drame absurde, tant la situation est improbable et la violence qu’elle engendre irrationnelle(…)

Travailler l’Amant, c’est entrer dans un tourbillon de sous-entendus, de faux-semblants, de faux-fuyants. S’il nous faut démêler l’écheveau de leurs masques et de leurs vérités, le spectateur doit, lui, être pris de vertige. Du rire à l’effroi, les mises en abyme doivent susciter le questionnement sur soi et sur l’autre… »

Marie-Aline Cresson 

« Un classique mais un classique porté à un tel sommet de qualité théâtrale que l’œuvre de Pinter procure un sentiment à la fois jouissif (le plaisir du spectateur) et inquiétant (la situation absurde de ce couple). La réussite de cette pièce est due aux deux acteurs qui portent haut le texte de Pinter, Sébastien Rajon à la diction superbe, Laure Portier, expressive et fragile à souhait, et bien sûr à Marie- Aline Cresson qui signe une mise en scène inventive, dynamique et élégante. »

Fred Lecoeur

Photos :

 

 

 

 

 

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